Demain l’Empire

Dans la nuit parisienne du 29 janvier 1853, une très belle femme – la plus belle de son époque dira-t-on – ne dort pas, se contentant de rêver : demain, elle sera impératrice; elle a dit adieu à sa famille, à son pays, pour se consacrer à un homme de quarante-trois ans, court sur pattes, gras et au visage déjà ridé sauf que pour la conquérir, il l’a courtisée durant cinq années, essuyant les critiques et les moqueries de son entourage, et – surtout – de prince-président, a gagné le titre d’empereur. Assurément, elle l’admire d’avoir su prendre la couronne, elle l’estime. Et cet homme va maintenant lui offrir son empire. À la veille de monter sur un des plus grands trônes d’Europe, elle ne peut se défendre d’une certaine terreur : la responsabilité est immense, le bien comme le mal lui sera souvent attribué.

Tout cela, María Eugenia Palafox Portocarrero y Kirkpatrick de Closbourn, marquise d’Ardales, marquise de Moya, comtesse de Teba, comtesse de Montijo – dite Eugénie de Montijo – le sait. Mais demain elle sera impératrice.

Née à Grenade en 1826, elle a donc vingt-sept ans. Fille de don Cipriano de Palafox y Portocarrero, comte de Teba, et de María Manuela Kirkpatrick de Closbourn y de Grévignée, aristocrate mi-écossaise mi-espagnole, elle est arrivée en France en 1834. Elle est de très noble famille – bien que le père de sa mère fût négociant en fruits à Malaga – le comte de Montijo portant une dizaine de titres ronflants et se trouvant plusieurs fois grand d’Espagne. Et surtout, elle était si belle, son teint rose si pur, ses yeux si bleus, ses cheveux d’or à reflets roux doré si attirants, sa taille si mince et si souple qu’elle pouvait prétendre à une aussi noble union que sa sœur, devenue duchesse d’Albe.

Fin de l’été 1849, elle rencontre Charles Louis Napoléon Bonaparte. Il aime les femmes et s’enflamme facilement. Ils s’arrangeront – sa grosse mère exubérante et l’amoureux neveu de Bonaparte s’y emploiront – pour se revoir. Mais les choses traînent … on se tourne autour, et les potins grossissent. Puis, le 02 décembre 1851, c’est le coup d’état, rompant le serment du premier président de la république jurant fidélité à la constitution de 1848 … l’empire est en marche. Le plébiscite du 21 novembre dépassera tout ce que l’on pouvait imaginer, quand le président Louis-Napoléon devient l’empereur Napoléon III.

Eugénie sentira son cœur battre à grands coups. Va-t-elle toucher au résultat heureux de ses manœuvres adroites ? Il a quarante-deux ans, elle en a vingt-six, ne l’aime pas, bien sûr … quoique … un empereur … Lui a peur des réactions, peur de la mésalliance, peur de son gouvernement qui ne sera certes pas flatté par le mariage de son nouveau chef. Il se décidera le 12 janvier 1853 : « Madame la Comtesse, Il y a longtemps que j’aime mademoiselle votre fille et que je désire en faire ma femme. Je viens donc aujourd’hui vous demander sa main, car personne plus qu’elle n’est capable de faire mon bonheur ni plus digne de porter ma couronne. Je vous prierais, si vous y consentez, de ne pas ébruiter ce projet avant que nous ayons pris nos arrangements. Recevez, Madame la Comtesse, l’assurance de ma sincère amitié. Napoléon. »

Le peuple, lui, se réjouit. Un mariage d’amour ! Un empereur qui élève à lui une jeune fille dont le grand-père maternel tenait une boutique … C’est un conte de fées ! Eugénie respire … et s’inquiète. En arrivant à Notre-Dame de Paris le 30 janvier 1853, elle descendit du carrosse du sacre de Napoléon Ier mais, au moment d’entrer dans l’église, elle se retourna vers l’immense foule qui l’acclamait et fit au peuple une profonde révérence. Napoléon III regardait, ému. Jamais Eugénie, des fleurs d’oranger dans les cheveux, n’avait été plus belle. Il ne pense qu’à une chose : ce soir, au petit château de Villeneuve-l’Etang, il la serrera dans ses bras. La France en sera éblouie ou dégoûtée – selon les humeurs ou les temps de chacun. On la décrira toujours enveloppée d’un nuage de cold cream, de bijoux ou de parfums; on la dira superstitieuse, superficielle, ne se déplaisant pas aux grivoiseries, toujours préoccupée de l’impression qu’elle produisait, abusant d’effets d’épaules et de poitrine, les cheveux teints, le visage fardé, les yeux bordés de noir, les lèvres frottées de rouge. Mais elle était belle, très belle – et influente, très influente; la politique étrangère brouillonne de son mari lui doit beaucoup. Le peuple ne lui pardonnera pas le Sedan du septembre 1870 et la conduira en exil. C’était le temps du Paris haussmannien, de Pasteur et de Foucault, de Courbet et de Delacroix, de Musset et de Berlioz, de Flaubert, Dumas, Hugo et Mérimée, de Guerlin … La France entrait dans l’époque moderne mais vivait toujours de romantisme.

Eugénie de Montijo Demain l'Empire
Eugénie de Montijo par Franz Xaver Winterhalter, portraitiste attitré du gotha européen durant le deuxième tiers du XIXe siècle.

Copaïba est fier de retrouver ces traces anciennes, injustement oubliées – Napoléon III a longtemps, et reste sans doute, le mal-aimé de l’histoire de France, et son épouse qui a traversé presque un siècle avant de s’éteindre en 1920 l’accompagne dans cette injuste mésestime; tout au contraire de Sissi, l’impératrice d’Autriche et reine de Hongrie, sa contemporaine et amie – alors que justement l’histoire d’Eugénie est extraordinaire, tout comme son époque.

Et comment autrement que par une formule extraordinaire, dans les senteurs des eaux de Cologne du Second Empire, retrouver cette magnificence … Puisant dans les meilleures actifs, Demain l’Empire™ est le soin de toutes celles qui comme Eugénie, la dernière impératrice qui fit de Paris le centre du monde, savent prendre soin de leur beauté et connaissent son importance.

Demain l’Empire™ est une émulsion d’huile de macadamia et de beurre de babassu au sein de laquelle sont en autres intégrés deux actifs parmi les plus puissants connus en cosmétique*
* l’un est obtenu par fermentation de biomasse de raisins et constitue un des meilleurs actifs actuels, dont il est prouvé qu’il améliore très nettement l’élasticité, la fermeté et l’hydratation cutanée, qu’il protège contre la pollution, répare les dégâts du soleil, et stimule notre immunité, menant à à un épiderme plus doux, plus homogène, présentant moins de sillons, plus ferme, plus radieux – rajeunissant littéralement la peau de 10 ans en seulement 4 mois d’utilisation; et l’autre est tiré d’une petite plante des régions tropicales humides et est un des meilleurs – si pas le meilleur – extraits végétaux dans le traitement des vergetures ou des plaies, cicatrisant majeur, stimulant du collagène, agent anti-inflammatoire, il est démontré qu’il diminue le vieillissement de la peau, limite les dégâts des agressions externes comme le soleil ou la pollution, améliore l’homogénéité de la peau, permet une meilleure hydratation de l’épiderme et agit comme purifiant majeur.

Dans une fort discrète et très élégante fragrance de verveine exotique et de bergamote – le Second Empire adorait les eaux de Cologne et ces senteurs vives hespéridées sur fond agreste – elle se pose sur la peau, fondante comme un beurre et légère comme une mousse, puis pénètre instantanément ne laissant qu’un voile poudreux fort doux.

Riche en hydratants – dont le bien connu acide hyaluronique – elle permet à la peau de retrouver instantanément son élasticité, signe de jeunesse. Et de réellement renverser l’horloge du temps. Aussi, Demain l’Empire™ est-il un soin majeur, aux applications fort diverses : c’est bien sûr un raffermissant corps & buste, un anti-rides pour le corps, mais aussi un formidable hydratant, protecteur contre les vergetures, la pollution, les irritations, les rougeurs, les imperfections.

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