Sous la marque Copaïba instituts™ sont commercialisés un large éventail de soins destinés aux esthéticiennes, masseuses et autres actrices* de la beauté et du bien-être.
* rendons à Isabelle Alonso, Roman à l’eau de bleu ce qui est à Isabelle Alonso, et à Maurice Druon ce qui lui appartient – ces métiers étant essentiellement le fait de femmes, nous emploierons le féminin.
Ce qui évidemment nous amène à rencontrer beaucoup de ces personnes, et à discuter ensemble de leur noble travail quotidien.
Et souvent nous sommes surpris, atterés même parfois en tant que spécialistes des cosmétiques, des techniques qui sous-tendent leur fabrication et leur évaluation de sécurité. Car appelons-le une fois de plus : tous les cosmétiques destinés à être distribués, consommés ou utilisés au sein du marché européen doivent avoir fait l’objet d’une évaluation de sécurité; et cette évalutation de sécurité doit avoir été produite par une personne titulaire d’un diplôme universitaire en pharmacie, toxicologie ou médecine. Et nous découvrons, au sein des instituts de beauté, des spas, ou des centres de bien-être, des produits qui visiblement n’ont jamais fait l’objet d’une évaluation de sécurité, ou contiennent des substances qui interdisent tout simplement cette évaluation, ou émanent de processus de fabrication qui ne répondent en rien aux prescrits légaux …
Bref, il nous est difficile de cacher notre émotion à notre interlocutrice devant de tels manquements – et de songer au risque qu’elle prend en cas de contrôle ou pire, de plainte d’une de ses clientes !
Car, soyons bien clairs, Copaïba n’est pas la police de l’Europe, et Copaïba n’agit en rien comme un inspecteur d’une quelconque administration sanitaire. Et comme la santé du consommateur n’est raisonnablement pas en danger, nous nous taisons. Mais nous savons, en tant que professionnels et spécialistes, que l’esthéticienne, la masseuse, qui stocke et utilise ces produits se met en porte-à-faux avec la loi. De bonne foi, certainement, car il est peu probable que son fournisseur lui ait dit : « vous savez, je bidouille ça au fond de mon garage, avec des ingrédients pas toujours très nets, et évidemment je n’ai aucun dossier, aucune notification européenne – d’ailleurs j’ignore même ce que c’est – mais le principal est que vous en soyez contente, hein … ».
Et le propos de ces quelques lignes est peut-être de vous avertir, esthéticiennes, masseuses, actrices de la beauté.
Vous distribuez, consommez, utilisez des cosmétiques dans le cadre d’une activité commerciale [ce sont les termes exacts du 1223/2009/CE art. 2 point 1g], et donc ils doivent être conformes à toutes une série de prescrits visant à en garantir la sécurité. Cette conformité étant entre autre garantie par la rédaction du dossier d’information sur le produit [1223/2009/CE art. 11]. La personne en charge du dossier – rappelons qu’elle doit être nantie d’un diplôme universitaire en pharmacie, toxicologie ou médecine [1223/2009/CE art .10 point 2] – allant vérifier, point par point, que le cosmétique utilisé [vos soins de beauté, vos maquillages, vos huiles de massage, vos enveloppements, vos vernis à ongles, …] répond aux exigences du législateur, garantit la sécurité du consommateur et même ne le trompe pas par des allégations fantaisistes. Une fameuse garantie de qualité toute de même, que nous devons à la vigilence du législateur européen depuis mi-2013 déjà.
Alors, avant d’opter pour un produit cosmétique – autrement dit, pour « toute substance ou tout mélange destiné à être mis en contact avec les parties superficielles du
corps humain [épiderme, systèmes pileux et capillaire, ongles, lèvres et organes génitaux externes] ou avec les dents et les muqueuses buccales en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état ou de corriger les odeurs corporelles » [1223/2009/CE art. 2] – pensez à demander au fournisseur s’il respecte les prescrits légaux, s’il a fait l’objet d’un dossier d’information 1223/2009/CE art. 11, que ce dossier est régulièrement réactualisé en fonction des avancées scientifiques et/ou des évolutions législatives, qu’il a bien été dressé par une personne titulaire d’un diplôme universitaire en pharmacie, toxicologie ou médecine, et que ce dossier a conclu à la pleine conformité du cosmétique avec les lois et règlements en vigueur. Et pourquoi pas, demandez-lui une attestation écrite en ce sens. Si par impossible votre cosmétique attirait l’oeil soupçonneux du fonctionnaire mandé pour un quelconque contrôle, mieux vaudra pouvoir se montrer victime d’une fraude que coupable de complicité.
Soyons cependant clairs, la majorité des acteurs cosmétiques agissent professionnellement, mettent un point d’honneur à tenir leurs dossiers d’information à jour, et vous ne rencontrerez aucun souci si d’aventure un contrôleur passait votre porte. Mais ne prenez pas ce risque, exigez une attestation écrite.
Et à ce propos, les cosmétiques Copaïba instituts™ ont bien fait l’objet d’évalutations de sécurité, dûment signés par Gaëtan Milis, titulaire d’un diplôme de pharmacie [1993, Université de Liège] et même co-signés par Delphine Roberti, titulaire d’un diplôme de chimiste [1994, Universités de Namur et de Louvain-la-Neuve]. Nous vous fournirons une attestation avec plaisir !